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david
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Arun Gandhi est le petit-fils du Mahatma (grande âme, en sanskrit). En 2008, il fonde le Gandhi Worldwide Education Institute qui lutte contre l’exploitation physique et psychologique des enfants des pays défavorisés. Voici une vidéo d’une conférence où il parle des enseignements de son grand-père Gandhi sur la Non-Violence et nous raconte l’histoire du petit crayon.

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« Il y a une façon extraordinaire de remédier aux défauts de la méditation : reconnaître notre conscience…
Quand on a un problème, il faut chercher où est ce problème, et qui il gène.
Quand on ne trouve rien,
on reste dans un état de lucidité et de fraîcheur,
une conscience spacieuse et nue.
Tous les problèmes s’évanouissent
dans la clarté de la conscience….
Car tout ce qui se manifeste, tout ce qui arrive,
tout défaut comme toute qualité,
sont le déploiement de la conscience,
rien d’autre.
Quand on se sent bien,
c’est une manifestation de la conscience.
Quand on se sent mal,
c’est une manifestation de la conscience.
Quand on est malade,
c’est la conscience.
Quand on est joyeux,
c’est la conscience.
En dehors de la conscience,
il n’y a rien du tout.
Si l’on peut comprendre ce point crucial,
on sera vraiment heureux.
C’est comme ça que j’ai moi-même
éliminé tous les problèmes,
et je suis vraiment heureux ! »

Longchenpa

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Un vieil homme était assis sur un banc, une jeune personne vînt vers lui et lui demanda :

– Vous souvenez-vous de moi, professeur ?
le vieil homme répond : NON !
Le jeune homme lui dit qu’il était son ancien élève.
– Le vieux enseignant : Ah ! Que devient-tu ? Que fais-tu dans la vie maintenant ?
Le jeune homme répondit: Eh bien, je suis devenu professeur, moi aussi.
– Ah, comme c’est bon de le savoir, donc comme moi, dit le vieil homme.
– Oui, comme vous !
En fait, je suis devenu professeur, grâce à vous, vous m’avez inspiré à être comme vous.
Le vieil homme, curieux, demande au jeune professeur, à quel moment il avait décidé de devenir enseignant ?
Le jeune homme lui raconte l’histoire suivante :
– Un jour, un de mes amis, également lycéen, est arrivé en classe avec une belle montre toute neuve, cette montre, je la voulais et j’avais décidé de la voler.
Peu de temps après, mon ami a remarqué que sa montre avait disparue et s’est immédiatement plaint auprès de vous.
Vous nous avez lancé :
– Une montre a été volée pendant mon cours, aujourd’hui.
Celui qui l’a volée, doit la rendre.
Je ne l’ai pas rendue parce que cette montre je la voulais… tellement !
Ensuite, vous avez fermé la porte et vous nous avez demandé de nous lever et que vous alliez nous fouiller tous, jusqu’à ce que la montre soit trouvée.
Mais, vous avez exigé de nous, de fermer les yeux.
Nous l’avions fait, quand vous avez fouillé mes poches, vous avez trouvé la montre et l’avez prise.
Vous avez continué à fouiller les poches de tout le monde, quand vous avez fini vous avez dit :
– Ouvrez les yeux. J’ai trouvé la montre.
Vous ne m’avez rien dit et vous n’avez jamais reparler de cette histoire.
Vous n’avez jamais dit non plus qui avait volé la montre.
Ce jour-là, vous avez sauvé ma dignité.
Ce fut aussi, le jour le plus honteux de ma vie.
Vous ne m’avez jamais rien dit, vous ne m’avez pas grondé ou attiré mon attention pour me faire une leçon de morale, mais vous avez réussi à … m’éclairer.
Grâce à vous, j’ai compris ce qu’est un éducateur et la valeur d’un enseignant.
Vous souvenez-vous de cet épisode, professeur ?
Le vieux professeur répond:
– Je me souviens de cette montre volée, je cherchais les poches de tout le monde, mais je ne me souviens pas de toi, j’avais moi aussi, fermé les yeux en cherchant.
C’est l’essence même d’un éducateur.
Si pour corriger vous devez humilier, vous ne savez pas enseigner, ni être un éducateur.

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C’est un conte Cherokee :

Un soir, un vieil indien Cherokee raconta à son petit-fils l’histoire de la bataille intérieure qui existe en chacun de nous. Il lui parla ainsi:

— Mon fils, il y a une bataille entre deux loups à l’intérieur de nous tous.

— L’un est mauvais : c’est la colère, la haine, la méchanceté, la brutalité, l’indifférence,  la jalousie, la tristesse, la peur, l’avidité, l’arrogance, le mensonge et l’égo.

— L’autre est bon : c’est la joie, la paix, l’amour, le courage, la bravoure, la gratitude, la bienveillance, l’empathie, la générosité, la vérité, la patience et l’humilité.

Le petit fils songea à cette histoire pendant un instant, puis demanda à son grand-père :

— Lequel des deux loups gagne ?

Le vieux Cherokee répondit simplement :  

— Celui que tu nourris.

Plus d’infos sur ce conte : http://celestialelfdanceoflife.blogspot.com/2014/04/la-legende-des-deux-loups.html

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Bonjour à tous et bienvenue sur ce blog, j’écoute et je lis beaucoup d’informations autour de la science, l’écologie, le futur et j’avoue beaucoup d’autres sujets me passionnent. Mais je souhaitais au travers d’un blog centraliser et partager quelques-unes de mes pensées.

J’ai appris il y a quelques années notamment grâce à des lectures (Idris Aberkane, Albert Moukheiber) que les découvertes faites en neurosciences montrent que l’homme est un être extrêmement complexe, nous sommes capables de développer tout un tas de stratagèmes pour nous voiler la réalité et ne pas croire l’évidence. Donc je vais essayer, avec ma mince contribution, d’éclaircir certains sujets. Je ferai un article prochainement sur le sujet des neurosciences car les découvertes dans ce domaine touchent des domaines variés : médecine, éducation, bien-être, rapport aux autres, magie, etc et plus généralement la façon dont nous pouvons apprendre à mieux nous connaître.

Les sciences ne cessent de me passionner et je publierai des découvertes ou des histoires qui ont changé ma vision du monde (astronomie, physique, biologie, …).

Ensuite il y a le thème de l’écologie, mais encore une fois on attend parfois souvent des absurdités et ce mot est tellement galvaudé que je préfère utiliser le terme planétologie, pour allier la compréhension de la planète et sa préservation. Car comme le résume parfaitement Enki Bilal : « « planétologie », c’est fort, global, ambitieux. On voit tout de suite de quoi on parle […] c’est la seule véritable cause qui nous reste. Tout notre sort en dépend ».

Enfin j’aborderai la thématique du futur, car comme le disait le philosophe Edmund Husserl « la terre ne se meut pas ». Et selon lui la crise qui secouait l’Europe dans les années 1930 avait aussi et surtout à voir avec notre rapport au monde, la Terre qui nous attire et nous nourrit. Pour nous elle n’est pas en mouvement car elle est le sol originaire et irremplaçable de notre ancrage corporel.

A l’heure ou on parle de transhumanisme, des personnes appartenant à l' »élite » qui pourront vivre près de 300 ans (cela reste encore à prouver), et des gilets jaunes saison 2, le futur est à imaginer en faisant le grand écart entre les défis technologiques et les épreuves de la vie sur terre.

J’espère que ce format vous plaît. Merci pour vos retours et excellente semaine à vous !

David

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