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Hubert Reeves s’éteint à 91 ans

Il aimait parler de poussières d’étoiles et partager les dernières nouvelles du cosmos. Mais il avait tout autant à cœur le sort de cette petite planète bleue où il aura marché durant pratiquement un siècle avant de la quitter pour d’autres univers.

« Je pense que l’humanité n’est pas nécessairement la favorite de la nature. Que l’humanité peut très bien disparaitre, disait-il. Que nous ne sommes pas une espèce sacrée ! Il y a eu dix millions d’espèces animales jusqu’ici et quelque neuf millions ont été éliminés. Nous ne sommes pas l’espèce élue, comme on l’a cru pendant longtemps. La nature peut très bien se passer de nous. Elle ne nous éliminera pas. C’est nous qui pourrions nous éliminer. Et si nous nous éliminons, la nature ne fera pas particulièrement un deuil. Elle continuera à développer d’autres espèces en espérant que ces espèces seront plus en mesure de se préserver et de ne pas se laisser détruire. »

Pour revoir en vidéo Hubert Reeves il y a un très beau reportage sur lui où il nous présente les différents lieux de son enfance et par la suite ses études puis recherches. A découvrir sur FranceTV. Enfin un bel hommage ainsi qu’un retour sur la vie de ce grand homme, toujours passionné et humble : https://www.lapresse.ca/actualites/sciences/2023-10-13/hubert-reeves-s-eteint-a-91-ans.php

Envisageons ensemble un plus bel avenir

Et enfin pour continuer à apprendre grâce à la quantité de publications d’Hubert Reeves il reste son site internet : https://www.hubertreeves.info/ qui est remplit d’informations et de réponses éclairées à nos questions.

« Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots. » Martin Luther King

Il a fallu plus de 3 semaines pour que la supercherie de la retraite minimum à 1200 euros franchisse « le mur du son » avec l’interview de Michaël Zemmour sur France Inter. Le texte de la nouvelle réforme des retraites est tellement technique qu’il nécessite un temps de lecture incalculable voire même une certaine expertise économique est requise.

Je vous invite pour mieux comprendre les discours des dernières semaines de regarder le décryptage de l’émission Arrêt sur images :

https://www.arretsurimages.net/emissions/arret-sur-images/retraites-la-simplification-a-outrance-de-la-reforme-est-une-trahison

Cette réforme des retraites me rappelle les documents que produisaient une personne* que j’ai connue, elle travaillait pour un entreprise dans l’aéronautique* chargée de créer du contenu (hautement complexe) dans des documents pour ensuite avoir des subventions (de l’état ou de l’Europe) ou déposer des brevets. En fait elle produisait du texte pour faire passer un document de quelques dizaines de pages à plusieurs centaines de pages. Pour dire exactement la même chose mais en plus complexe et moins digeste à lire. Car in fine la personne qui recevait le dossier le jugeait de qualité (beaucoup de pages cela fait sérieux, comme à l’école) et préférait le lire en diagonale car d’autres dossiers aussi dodus attendaient d’être traités… Le temps comme allié.
* impossible de citer le prénom de la personne, ni l’entreprise concernée

Steve Jobs, l’entrepreneur américain mieux connu en tant que co-fondateur d’Apple s’écrivait souvent des e-mails pour capturer ce qu’il avait en tête. Celui-ci, de 2010, est un ensemble de valeurs fondamentales qui l’ont motivé tout au long de sa vie.

Je fais pousser peu de la nourriture que je mange, et je cultive peu.
Je n’ai pas reproduit ni perfectionné les graines.
Je ne fabrique aucun de mes vêtements.
Je parle une langue que je n’ai ni inventée ni perfectionnée.
Je n’ai pas découvert les mathématiques que j’utilise.
Je suis protégé par des libertés et des lois que je n’ai pas conçues ou légiférées.
Je suis ému par la musique que je n’ai pas créée moi-même.
Quand j’ai eu besoin de soins médicaux, j’étais impuissant pour m’aider à survivre.
Je n’ai pas inventé le transistor, le microprocesseur, programmation orientée objet, ou la plupart de des technologies avec lesquelles je travaille.
J’aime et j’admire mon espèce, vivante et morte, et je suis totalement dépendant d’eux pour ma vie et mon bien-être.

Steve Jobs – envoyé depuis mon iPad

Retrouvez cette lettre à soi-même de Steve Jobs ainsi que d’autres archives sur https://stevejobsarchive.com/

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Pendant la Seconde Guerre mondiale, les avions de chasse revenaient de la bataille avec des impacts de balles. Les Alliés ont trouvé les zones les plus souvent touchées par les tirs ennemis. Ils ont cherché à renforcer les parties les plus souvent endommagées des avions afin de réduire le nombre qui a été abattu.

Un mathématicien, Abraham Wald, a fait remarquer qu’il y avait peut-être une autre façon de regarder les données. Peut-être que la raison pour laquelle certaines zones des avions n’étaient pas couvertes de trous de balles était que les avions qui ont été tirés dans ces zones ne sont pas revenus. Cette vision a conduit à renforcer l’armure sur les parties de l’avion où il n’y avait pas de trous de balles.L’histoire derrière les données est sans doute plus importante que les données elles-mêmes. Ou plus précisément, la raison pour laquelle nous manquons certaines données peut être plus significative que les données dont nous disposons.

N’écoutez pas seulement ce qui est dit. Écoutez plus ce qui n’est pas dit.

Le juge a demandé au tueur de l’ancien président égyptien Anouar El Sadate :  » Pourquoi avez-vous tué Sadate ? »
Il lui dit : « Parce qu’il était laïc ! »
Le juge a répondu : « Que signifie laïc ? »
Le tueur a dit : « Je ne sais pas ! »
Dans le cas de la tentative d’assassinat du défunt écrivain égyptien Naguib Mahfouz, le juge a demandé à l’homme qui a poignardé Naguib Mahfouz : « Pourquoi l’avez-vous poignardé ? »
Le terroriste a déclaré : « À cause de son roman – Les enfants de notre quartier. »
Le juge lui a demandé : « Avez-vous lu ce roman ? »
Le criminel a dit: « Non! »
Un autre juge a demandé au terroriste qui a tué l’écrivain égyptien « Faraj Fara » : « Pourquoi avez-vous assassiné Faraj Fouda ? »
Le terroriste a répondu : « Parce que c’est un infidèle ! »
Le juge lui a demandé : « Comment saviez-vous qu’il était infidèle ? »
Le terroriste a répondu : « D’après les livres qu’il a écrits ».
Le juge a dit : « Lequel de ses livres vous laissait croire qu’il était infidèle ? »
Le Terroriste : « Je n’ai pas lu ses livres ! »
Juge : « Comment ? »
Le terroriste a répondu : « Je ne sais ni lire ni écrire ! »

La haine ne se propage jamais par la connaissance. Elle se propage toujours par ignorance.

Et la connaissance rend tolérant. La plupart des gens qui vous haïssent n’ont souvent pas pris le temps de vous connaître et ne savent rien de vous.

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Il y a près de 70 ans, en 1956, le philosophe allemand Günther Anders écrivait cette réflexion dans « L’Obsolescence de l’homme » :

« Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut surtout pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes archaïques comme celles d’Hitler sont nettement dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes. L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées…

Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique le niveau & la qualité de l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations matérielles, médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste..… que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif. Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements abrutissant, flattant toujours l’émotionnel, l’instinctif.

On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon avec un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de s’interroger, penser, réfléchir.

On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme anesthésiant social, il n’y a rien de mieux. En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité, de la consommation deviennent le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté.

Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur (qu’il faudra entretenir) sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions matérielles nécessaires au bonheur. L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un produit, un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité, son esprit critique est bon socialement, ce qui risquerait de l’éveiller doit être combattu, ridiculisé, étouffé…

Toute doctrine remettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutiennent devront ensuite être traités comme tels »

Cet essai du philosophe allemand est à relire car il n’a pas pris une ride.

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Bonjour à tous et bienvenue sur ce blog, j’écoute et je lis beaucoup d’informations autour de la science, l’écologie, le futur et j’avoue beaucoup d’autres sujets me passionnent. Mais je souhaitais au travers d’un blog centraliser et partager quelques-unes de mes pensées.

J’ai appris il y a quelques années notamment grâce à des lectures (Idris Aberkane, Albert Moukheiber) que les découvertes faites en neurosciences montrent que l’homme est un être extrêmement complexe, nous sommes capables de développer tout un tas de stratagèmes pour nous voiler la réalité et ne pas croire l’évidence. Donc je vais essayer, avec ma mince contribution, d’éclaircir certains sujets. Je ferai un article prochainement sur le sujet des neurosciences car les découvertes dans ce domaine touchent des domaines variés : médecine, éducation, bien-être, rapport aux autres, magie, etc et plus généralement la façon dont nous pouvons apprendre à mieux nous connaître.

Les sciences ne cessent de me passionner et je publierai des découvertes ou des histoires qui ont changé ma vision du monde (astronomie, physique, biologie, …).

Ensuite il y a le thème de l’écologie, mais encore une fois on attend parfois souvent des absurdités et ce mot est tellement galvaudé que je préfère utiliser le terme planétologie, pour allier la compréhension de la planète et sa préservation. Car comme le résume parfaitement Enki Bilal : « « planétologie », c’est fort, global, ambitieux. On voit tout de suite de quoi on parle […] c’est la seule véritable cause qui nous reste. Tout notre sort en dépend ».

Enfin j’aborderai la thématique du futur, car comme le disait le philosophe Edmund Husserl « la terre ne se meut pas ». Et selon lui la crise qui secouait l’Europe dans les années 1930 avait aussi et surtout à voir avec notre rapport au monde, la Terre qui nous attire et nous nourrit. Pour nous elle n’est pas en mouvement car elle est le sol originaire et irremplaçable de notre ancrage corporel.

A l’heure ou on parle de transhumanisme, des personnes appartenant à l' »élite » qui pourront vivre près de 300 ans (cela reste encore à prouver), et des gilets jaunes saison 2, le futur est à imaginer en faisant le grand écart entre les défis technologiques et les épreuves de la vie sur terre.

J’espère que ce format vous plaît. Merci pour vos retours et excellente semaine à vous !

David