Un ignorant est un étranger dans son propre village

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Le juge a demandé au tueur de l’ancien président égyptien Anouar El Sadate :  » Pourquoi avez-vous tué Sadate ? »
Il lui dit : « Parce qu’il était laïc ! »
Le juge a répondu : « Que signifie laïc ? »
Le tueur a dit : « Je ne sais pas ! »
Dans le cas de la tentative d’assassinat du défunt écrivain égyptien Naguib Mahfouz, le juge a demandé à l’homme qui a poignardé Naguib Mahfouz : « Pourquoi l’avez-vous poignardé ? »
Le terroriste a déclaré : « À cause de son roman – Les enfants de notre quartier. »
Le juge lui a demandé : « Avez-vous lu ce roman ? »
Le criminel a dit: « Non! »
Un autre juge a demandé au terroriste qui a tué l’écrivain égyptien « Faraj Fara » : « Pourquoi avez-vous assassiné Faraj Fouda ? »
Le terroriste a répondu : « Parce que c’est un infidèle ! »
Le juge lui a demandé : « Comment saviez-vous qu’il était infidèle ? »
Le terroriste a répondu : « D’après les livres qu’il a écrits ».
Le juge a dit : « Lequel de ses livres vous laissait croire qu’il était infidèle ? »
Le Terroriste : « Je n’ai pas lu ses livres ! »
Juge : « Comment ? »
Le terroriste a répondu : « Je ne sais ni lire ni écrire ! »

La haine ne se propage jamais par la connaissance. Elle se propage toujours par ignorance.

Et la connaissance rend tolérant. La plupart des gens qui vous haïssent n’ont souvent pas pris le temps de vous connaître et ne savent rien de vous.

Le pêcheur mexicain et le financier américain

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C’est une histoire très connue que j’adore par dessus tout, il faudrait tout ramener au temps et à la vie qu’il procure. Elle provient du livre de Tim Ferriss « La semaine de 4h ». Voici l’histoire :

Au bord de l’eau dans un petit village côtier mexicain, un bateau rentre au port, ramenant plusieurs thons. L’Américain complimente le pêcheur mexicain sur la qualité de ses poissons et lui demande combien de temps il lui a fallu pour les capturer :

« Pas très longtemps », répond le Mexicain.

« Mais alors, pourquoi n’êtes-vous pas resté en mer plus longtemps pour en attraper plus? » demande l’Américain. Le Mexicain répond que ces quelques poissons suffiront à subvenir aux besoins de sa famille.

L’Américain demande alors : « Mais que faites-vous le reste du temps? »

« Je fais la grasse matinée, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma femme. Le soir, je vais au village voir mes amis. Nous buvons du vin et jouons de la guitare. J’ai une vie bien remplie ».

L’Américain l’interrompt : « J’ai un MBA de l’université de Harvard et je peux vous aider. Vous devriez commencer par pêcher plus longtemps. Avec les bénéfices dégagés, vous pourriez acheter un plus gros bateau. Avec l’argent que vous rapporterait ce bateau, vous pourriez en acheter un deuxième et ainsi de suite jusqu’à ce que vous possédiez une flotte de chalutiers. Au lieu de vendre vos poissons à un intermédiaire, vous pourriez négocier directement avec l’usine, et même ouvrir votre propre usine. Vous pourriez alors quitter votre petit village pour Mexico City, Los Angeles, puis peut-être New York, d’où vous dirigeriez toutes vos affaires. »

Le Mexicain demande alors : « Combien de temps cela prendrait-il? »

« 15 à 20 ans », répond le banquier américain.

« Et après? »

« Après, c’est là que ça devient intéressant », répond l’Américain en riant.

« Quand le moment sera venu, vous pourrez introduire votre société en bourse et vous gagnerez des millions ».

« Des millions? Mais après? »

« Après, vous pourrez prendre votre retraite, habiter dans un petit village côtier, faire la grasse matinée, jouer avec vos petits-enfants, pêcher un peu, faire la sieste avec votre femme et passer vos soirées à boire et à jouer de la guitare avec vos amis. »

Honoré de Balzac

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J’adore les citations d’Honoré de Balzac, elles sont souvent remplies d’humanité, des belles couleurs de la vie mais je suis tombé dernièrement sur celle-ci qui est comme un avertissement pour préserver notre insouciance et celle des jeunes personnes.

« Les belles âmes arrivent difficilement à croire au mal, à l’ingratitude, il leur faut de rudes leçons avant de reconnaître l’étendue de la corruption humaine. »
– Honoré de Balzac

Pour voir des citations J’adore les citations d’Honoré de Balzac plus enjouées : https://citations.ouest-france.fr/citations-honore-de-balzac-47.html

Les enfants ont beaucoup de choses à nous apprendre

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Le but de court métrage était de voir l’influence des adultes sur le comportement de leurs enfants envers un camarade aux besoins spécifiques. A l’origine de cette expérience, la fondatrice de la Naked Heart Foundation, Natalia Vodianova, explique : “Les enfants prennent exemple sur leurs parents et reproduisent leurs comportements.”

Au fur et à mesure que les enfants grandissent, leurs opinions et leurs comportements sont façonnées par les adultes et la société dans son ensemble, ce qui encourage souvent certaines attitudes envers les personnes handicapées. La stigmatisation des personnes atteintes de handicaps mentaux tels que le Syndrome de Down et l’autisme est particulièrement courante.

« Les enfants apprennent par l’exemple et nous pouvons leur en donner un positif ! Laissez vos enfants jouer, apprendre et rire avec tous leurs pairs, qu’ils aient des besoins spéciaux ou qu’ils se développent normalement, et voyez qu’il y a plus qui nous unit que nous divise. Laissez-les poser des questions sur les handicaps mentaux et physiques et soyez prêt à leur parler des besoins spéciaux sans en faire un sujet « difficile ». Enseignez aux enfants ce qu’ils nous ont appris. »
– Natalia Vodianova, fondatrice de la Naked Heart Foundation

Si vous préférez avoir la traduction Culture Pub avait fait un article et traduit la vidéo en français :
http://www.culturepub.fr/videos/born-inclusive/

Conseils de durabilité et de longévité

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André De Shields acteur, réalisateur, chanteur, chorégraphe et légende de Broadway âgé de 73 ans a finalement décroché le prix du meilleur acteur vedette dans une comédie musicale pour avoir joué Hermès à Hadestown aux Tony Awards et donna ses « trois règles cardinales » de sa durabilité et de sa longévité.

  1. Entourez-vous de personnes dont les yeux s’illuminent lorsqu’elles vous voient arriver.
  2. La lenteur est le moyen le plus rapide d’arriver là où vous voulez être.
  3. Le sommet d’une montagne est le pied de la prochaine, alors continuez à grimper.

André De Shields

Günther Anders et ses prémonitions

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Il y a près de 70 ans, en 1956, le philosophe allemand Günther Anders écrivait cette réflexion dans « L’Obsolescence de l’homme » :

« Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut surtout pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes archaïques comme celles d’Hitler sont nettement dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes. L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées…

Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique le niveau & la qualité de l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations matérielles, médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste..… que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif. Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements abrutissant, flattant toujours l’émotionnel, l’instinctif.

On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon avec un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de s’interroger, penser, réfléchir.

On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme anesthésiant social, il n’y a rien de mieux. En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité, de la consommation deviennent le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté.

Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur (qu’il faudra entretenir) sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions matérielles nécessaires au bonheur. L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un produit, un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité, son esprit critique est bon socialement, ce qui risquerait de l’éveiller doit être combattu, ridiculisé, étouffé…

Toute doctrine remettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutiennent devront ensuite être traités comme tels »

Cet essai du philosophe allemand est à relire car il n’a pas pris une ride.

L’histoire du petit crayon

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Arun Gandhi est le petit-fils du Mahatma (grande âme, en sanskrit). En 2008, il fonde le Gandhi Worldwide Education Institute qui lutte contre l’exploitation physique et psychologique des enfants des pays défavorisés. Voici une vidéo d’une conférence où il parle des enseignements de son grand-père Gandhi sur la Non-Violence et nous raconte l’histoire du petit crayon.

Longchenpa

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« Il y a une façon extraordinaire de remédier aux défauts de la méditation : reconnaître notre conscience…
Quand on a un problème, il faut chercher où est ce problème, et qui il gène.
Quand on ne trouve rien,
on reste dans un état de lucidité et de fraîcheur,
une conscience spacieuse et nue.
Tous les problèmes s’évanouissent
dans la clarté de la conscience….
Car tout ce qui se manifeste, tout ce qui arrive,
tout défaut comme toute qualité,
sont le déploiement de la conscience,
rien d’autre.
Quand on se sent bien,
c’est une manifestation de la conscience.
Quand on se sent mal,
c’est une manifestation de la conscience.
Quand on est malade,
c’est la conscience.
Quand on est joyeux,
c’est la conscience.
En dehors de la conscience,
il n’y a rien du tout.
Si l’on peut comprendre ce point crucial,
on sera vraiment heureux.
C’est comme ça que j’ai moi-même
éliminé tous les problèmes,
et je suis vraiment heureux ! »

Longchenpa

La vie est belle

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Un vieil homme était assis sur un banc, une jeune personne vînt vers lui et lui demanda :

– Vous souvenez-vous de moi, professeur ?
le vieil homme répond : NON !
Le jeune homme lui dit qu’il était son ancien élève.
– Le vieux enseignant : Ah ! Que devient-tu ? Que fais-tu dans la vie maintenant ?
Le jeune homme répondit: Eh bien, je suis devenu professeur, moi aussi.
– Ah, comme c’est bon de le savoir, donc comme moi, dit le vieil homme.
– Oui, comme vous !
En fait, je suis devenu professeur, grâce à vous, vous m’avez inspiré à être comme vous.
Le vieil homme, curieux, demande au jeune professeur, à quel moment il avait décidé de devenir enseignant ?
Le jeune homme lui raconte l’histoire suivante :
– Un jour, un de mes amis, également lycéen, est arrivé en classe avec une belle montre toute neuve, cette montre, je la voulais et j’avais décidé de la voler.
Peu de temps après, mon ami a remarqué que sa montre avait disparue et s’est immédiatement plaint auprès de vous.
Vous nous avez lancé :
– Une montre a été volée pendant mon cours, aujourd’hui.
Celui qui l’a volée, doit la rendre.
Je ne l’ai pas rendue parce que cette montre je la voulais… tellement !
Ensuite, vous avez fermé la porte et vous nous avez demandé de nous lever et que vous alliez nous fouiller tous, jusqu’à ce que la montre soit trouvée.
Mais, vous avez exigé de nous, de fermer les yeux.
Nous l’avions fait, quand vous avez fouillé mes poches, vous avez trouvé la montre et l’avez prise.
Vous avez continué à fouiller les poches de tout le monde, quand vous avez fini vous avez dit :
– Ouvrez les yeux. J’ai trouvé la montre.
Vous ne m’avez rien dit et vous n’avez jamais reparler de cette histoire.
Vous n’avez jamais dit non plus qui avait volé la montre.
Ce jour-là, vous avez sauvé ma dignité.
Ce fut aussi, le jour le plus honteux de ma vie.
Vous ne m’avez jamais rien dit, vous ne m’avez pas grondé ou attiré mon attention pour me faire une leçon de morale, mais vous avez réussi à … m’éclairer.
Grâce à vous, j’ai compris ce qu’est un éducateur et la valeur d’un enseignant.
Vous souvenez-vous de cet épisode, professeur ?
Le vieux professeur répond:
– Je me souviens de cette montre volée, je cherchais les poches de tout le monde, mais je ne me souviens pas de toi, j’avais moi aussi, fermé les yeux en cherchant.
C’est l’essence même d’un éducateur.
Si pour corriger vous devez humilier, vous ne savez pas enseigner, ni être un éducateur.

La légende des deux loups

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C’est un conte Cherokee :

Un soir, un vieil indien Cherokee raconta à son petit-fils l’histoire de la bataille intérieure qui existe en chacun de nous. Il lui parla ainsi:

— Mon fils, il y a une bataille entre deux loups à l’intérieur de nous tous.

— L’un est mauvais : c’est la colère, la haine, la méchanceté, la brutalité, l’indifférence,  la jalousie, la tristesse, la peur, l’avidité, l’arrogance, le mensonge et l’égo.

— L’autre est bon : c’est la joie, la paix, l’amour, le courage, la bravoure, la gratitude, la bienveillance, l’empathie, la générosité, la vérité, la patience et l’humilité.

Le petit fils songea à cette histoire pendant un instant, puis demanda à son grand-père :

— Lequel des deux loups gagne ?

Le vieux Cherokee répondit simplement :  

— Celui que tu nourris.

Plus d’infos sur ce conte : http://celestialelfdanceoflife.blogspot.com/2014/04/la-legende-des-deux-loups.html